Challenge # 2 : poèmes

Chaque semaine, nous proposons dans notre newsletter spéciale confinement un challenge pour s’amuser ensemble malgré la distance.

On vous propose de commencer votre journée sur une note inspirante avec des poèmes que l’on a reçus sur la thématique du confinement. Un très grand bravo et merci aux participantes !

PÂQUES 2020 – par Annie, centenaire depuis janvier 2020

En ce merveilleux dimanche de Pâques

Où la généreuse nature nous dispense sans compter,

L’harmonie et la beauté,

Je voudrais faire appel à notre amour de la vie

Qui nous oblige à lutter contre le coronavirus

En gardant l’espoir et le sens de nos responsabilités.

Pour l’instant, que chacun respecte la nécessité du

Confinement.

Pour ceux qui ont la chance de posséder,

Un jardin ou même un balcon,

Qu’ils en profitent !

C’est le meilleur moyen d’éviter la maladie et la contagion.

D’autre part, aidons tous ceux qui en ont besoin ;

Et que s’instaurent entre tous,

Le respect et l’amour mutuels,

Dont chacun a besoin.

Après 40 jours de carême, la nature a resurgi.

A son exemple, Réveillons-nous !

Savourons cette symphonie de rêves !

Temps de confinement – par Baya

Bonjour mon balcon !

Avant je n’avais pas le temps
de prendre mon temps

De respirer ta disponibilité,
mais avec le confinement
tu m’offres un agréable passe-temps!
Je regarde la verdure du paysage
de printemps,
j’observe les abeilles les papillons
et tous ces insectes rampants et volants
qui viennent pour me dire:

*bonjour ! Nous sommes au printemps,
si toi tu ne peux pas venir a nous
parce que le covid-19 te menace,
eh bien nous, nous venons a toi!
Maintenant qu’on a passe ensemble
un bon moment,
nous retournons dans la nature notre maison!
Prends soin de toi et de ta maman,
prends exemple de la nature et de ton environnement,
soyons amis pour tous les temps.

L’homme et son image de Jean de la Fontaine – Poème partagé par Sedigheh

Un Homme qui s’aimait sans avoir de rivaux
Passait dans son esprit pour le plus beau du monde :
Il accusait toujours les miroirs d’être faux,
Vivant plus que content dans son erreur profonde.
Afin de le guérir, le Sort officieux
               Présentait pa犀利士 rtout à ses yeux
Les conseillers muets dont se servent nos Dames ;
Miroirs dans les logis, miroirs chez les Marchands,
              Miroirs aux poches des Galands,
               Miroirs aux ceintures des femmes.
Que fait notre Narcisse? Il se va confiner
Aux lieux les plus cachés qu’il peut s’imaginer,
N’osant plus des miroirs éprouver l’aventure.
Mais un canal formé par une source pure,
              Se trouve en ces lieux écartés :
Il s’y voit, il se fâche ; et ses yeux irrités
Pensent apercevoir une chimère vaine.
Il fait tout ce qu’il peut pour éviter cette eau.
               Mais quoi, le canal est si beau
               Qu’il ne le quitte qu’avec peine.
               On voit bien où je veux venir :
      Je parle à tous ; et cette erreur extrême
Est un mal que chacun se plaît d’entretenir.
Notre âme c’est cet Homme amoureux de lui-même ;
Tant de miroirs, ce sont les sottises d’autrui,
Miroirs, de nos défauts les peintres légitimes ;
               Et quant au canal, c’est celui
      Que chacun sait, le livre des Maximes.