Intervenant auprès de structures collectives et de particuliers, Génoveva est une professionnelle de l’approche Faber&Mazlish. Depuis 3 ans maintenant, elle intervient auprès de groupes d’adhérents d’Espace 19 pour les sensibiliser à une nouvelle approche de la parentalité. Ces ateliers se déroulent sur dix séances et regroupent 10-12 personnes.
« Ici on apprend à dire, à faire autrement, à communiquer avec notre enfant de manière à ce qu’il puisse prendre ses propres responsabilités, être autonome dans ses pensées et surtout développer l’estime de soi. Ces ateliers, c’est de la communication pour valoriser l’enfant, voir son potentiel et valoriser ce dont il est capable. « Quand on parle des ateliers Faber&Mazlish, c’est un processus car c’est tout un chamboulement dans le cœur, dans la tête, ce n’est pas évident. On fait des dialogues et des jeux de rôles, ça c’est un outil clé et qui plaît beaucoup et elles sont très à l’aise pour les jeux de rôles ».
Pour Génoveva, « tout a commencé comme ça, j’ai fait une présentation à l’Espace Ludo sur l’approche et les ateliers. Par la suite, on a mis en place le cycle d’ateliers. Le première atelier que j’ai fait c’était à Espace 19 Riquet sur le thème : « parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent », après il y a eu « frères et sœurs sans rivalité » que j’ai fait à Espace 19 Cambrai. J’ai aussi animé des ateliers pour les enfants : Bastien le Blipoux. Ca reprend le même principe : l’écoute empathique.
Pour elle, il y a un avant et un après pour les participants. Elle m’explique en effet que cela constitue un « chamboulement dans nos schémas de communication, une prise de conscience assez puissante. C’est ca qui me plait bien car malgré la difficulté, c’est un travail individuel auprès de la famille, de l’entourage, c’est un processus individuel.»
Depuis 3 ans qu’elle anime des ateliers Faber&Mazlish, Génoveva a constaté, autant avec les enfants qu’avec les parents, l’universalité de l’approche : «Elle s’adapte à toutes les cultures, à tous les âges. Le fait qu’il y ait du multiculturalisme, c’est une de choses que j’apprécie le plus ici. Concrètement, on est des êtres humains que ça soit à Espace 19 ou dans d’autres lieux, ça donne la même chose. C’est ce qui est drôle, on se retrouve avec les mêmes problèmes à n’importe quel niveau social. »
Concernant le déroulement des ateliers, elle ajoute « je pense que ce qui aide beaucoup, ce sont les règles de base du groupe : pas de jugement, pas d’interprétation, pas de conseils non sollicité et ça je crois que ça aide à démarrer avec la confiance dans le groupe. Même si certaines personnes ne parlent pas très bien le français, elles sont fières d’avoir leur cahier et elles s’entraident. »
Pour elle, « la communication passe aussi très bien du fait des référents qui présentent les ateliers aux adhérents. Je crois que la communication d’Espace 19 passe bien et ça c’est important dés le départ. »