Du 4 au 9 mars, les adhérents d’Espace 19 Riquet et Tanger ont participer à une semaine d’activités culturelles de sensibilisation aux combats féministes.
Au centre Espace 19 Riquet, l’accrochage de l’exposition photos Féminismes en couleurs a marqué le début de la semaine avec une série de photos de différentes actions féministes à travers le monde.
Le lundi soir, les adhérents se sont rendus à la Comédie Bastille pour découvrir Et pendant ce temps, Simone veille. Un voyage dans le temps qui s’étend de la lutte pour l’avortement à la procréation médicalement assistée. Un spectacle enjoué et engagé qui a permis à une dizaine de nos adhérentes de se replonger dans leurs souvenirs et de revivre les luttes féministes du dernier siècle.
Le mardi, la compagnie de Théâtre La Déferlante a animé un atelier de causerie autour des métiers. Douze adhérents ont pu s’intéresser aux clichés genrés portés sur les métiers et grâce aux témoignages de chacun ont réussi à remettre en question certaines idées pré-conçues ?
Le mercredi, ce sont les enfants de l’accompagnement scolaire qui ont réalisé des portraits de personnalités féministes lors d’un temps d’ouverture culturelle.Chanteuse, joueuse de tennis ou arbitre, toutes ont joué un rôle dans la lutte contre les discriminations sexistes.
Ensuite, le jeudi, c’est un groupe de 12 personnes qui ont suivi une visite guidée dans le quatorzième arrondissement sur le thème de la carrière cinématographique d’Agnès Varda. Une manière de (re)découvrir ce quartier de Paris qui a pendant longtemps accueilli de nombreux ateliers d’artistes. Cette visite s’est terminée au cimetière de Montparnasse auprès de la tombe fleurie et décoré de l’artiste engagée.
Le vendredi 8 mars, la journée a commencé par un petit-déjeuner ciné-débat autour de la place des femmes dans le sport organisé par Espace 19 Santé & Médiation. Là aussi, les échanges ont permis de remettre en question les stéréotypes de genre. Si les participants ont pu souligner une évolution dans le monde du sport ces dernières années, ils ont pu être étonnés de la persistance d’inégalités qui restent particulièrement marquées dans ce domaine : salaire, couverture médiatique, etc.
L’après-midi, Akila Hadjadj et Joséphine Mukantagara, deux femmes qui sont arrivées en France dans des circonstances bien différentes ont témoigné de leur parcours. Malgré les différences, les deux récits se sont fait écho par leur désir d’aider leurs prochains à s’intégrer dans un nouveau pays. Merci à elles pour leurs partages qui ont été très appréciés du public.
Une édition réussie et très enrichissante !